Histoire de Québec
C’est en 1492 que Christophe Colomb découvre officiellement l’Amérique. Il se croit alors en Inde, mais ne trouvant ni or, ni épices, les autres richesses de l’Amérique par exemples l’abondance des fourrures, seront mises en valeur. Jacques Cartier part en 1534 à la conquête de ce nouveau territoire et il y plante son drapeau au nom du roi de France. Bien que Cartier en ait exploré le territoire avant lui, ce n’est qu’en 1608 que Samuel de Champlain choisit le site de la ville de Québec pour établir son habitation, destinée en premier lieu à héberger les membres de son équipage pendant l’hiver. Par la suite, Québec fut utilisé comme poste de traite et les premiers colons arrivèrent dès 1615. Québec possédait deux facteurs très favorables à l’expansion de la colonie : la rivière St-Charles, qui assurait une voie de circulation facile à l’intérieur des terres, et le Cap Diamant, un promontoire au sommet duquel la défense de la colonie pourrait se faire plus aisément. La Nouvelle-France s’étend alors du nord du Québec à la Louisiane en passant par le Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. Québec est une ville prospère qui grossit rapidement. Malheureusement, même si la France possède une grande partie de l’Amérique du Nord, elle est affaiblie en Europe par les Anglais et cède, à chaque guerre, une partie de son territoire. Le coup de grâce est asséné aux Français lors de la bataille des plaines d’Abraham dans la nuit du 13 au 14 septembre de 1759 et Québec est perdue aux mains des Anglais, tout comme la totalité des territoires français en Amérique du Nord. Le nouveau régime anglais de la province de Québec amena les Québécois à défendre leurs droits. En effet, étant donné leur statut de catholiques, il leur devenait impossible d’avoir un poste dans les fonctions publiques, à moins de renier leur religion. L’usage de la langue française disparaissait peu à peu, car les anglophones avaient priorité sur les francophones, dans le commerce, la religion et les écoles. Face aux menaces de révolte des Québécois envers ce sévère régime, l’Angleterre leur accorda finalement l’usage du Français et la pratique du catholicisme, leur redonnant ainsi leur identité, en plus d’agrandir les territoires de la province de Québec. Ce privilège accordé aux Québécois donna une raison de plus aux Américains de se révolter contre l’Angleterre. La guerre éclata donc entre l’Angleterre et les États-unis et c’est de peur que les colonies anglaises attaquent Québec que les fortifications se construisent en 1830. Ironiquement, ces fortifications n’ont jamais servi car le temps d’en terminer la construction, les hostilités avaient déjà cessé.